










Dartmoor,1914: To his wife's dismay farmer Narracott buys a thoroughbred horse rather than a plough animal, but when his teenaged son Albert trains the horse and calls him Joey, the two becoming inseparable. When his harvest fails, the farmer has to sell Joey to the British cavalry and he is shipped to France where, after a disastrous offensive he is captured by the Germans and changes hands twice more before he is found, caught in the barbed wire in No Man's Land four years later and freed. He is returned behind British lines where Albert, now a private, has been temporarily blinded by gas, but still recognizes his beloved Joey. However, as the Armistice is declared Joey is set to be auctioned off. After all they have been through will Albert and Joey return home together?
De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, "Cheval de guerre" raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval alors que de son côté Albert va tout faire pour le retrouver. Joey, animal hors du commun, va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite-fille…
L'origine du livre
Michael Morpurgo, l'auteur du livre "Cheval de Guerre", s'est intéressé au destin des chevaux pendant la Première Guerre mondiale grâce à... Une anecdote entendue dans un bar ! L'écrivain se remémore de cette rencontre : "J’étais là, en train d’écouter ce vieil homme me raconter, les larmes aux yeux, sa relation avec un cheval sur le front de l’Ouest, des décennies plus tôt. J’ai appris que ces chevaux faisaient bien plus que porter les soldats ou tirer les chariots d’armes à feu. Ils comptaient profondément pour les hommes au combat".
L’origine du film
C’est grâce à Kathleen Kennedy, la productrice attitrée de Steven Spielberg depuis 1982, que le réalisateur a eu connaissance de la pièce "Cheval de Guerre" tirée du roman éponyme de l’auteur britannique Michael Morpurgo. Emu, le cinéaste a alors décidé de la transposer à l’écran.
Les débuts de Jeremy Irvine...
Pour incarner le héros du film, Albert, Steven Spielberg souhaitait trouver un jeune acteur inconnu du public. Jeremy Irvine, 20 ans, est l'heureux élu. Cheval de guerre est son premier long métrage. Le réalisateur se souvient du casting : "Je désirais un nouveau visage. Joey était un illustre inconnu, alors il fallait qu’il en soit de même pour Albert. Nous étions pile au milieu de nos recherches lorsque nous avons vu Jeremy pour la première fois. Nous avons donc poursuivi les auditions pour voir si quelqu’un serait à sa hauteur. Après plusieurs mois de recherches, il était évident que Jeremy était le meilleur choix."
L'incroyable coïncidence...
Le hasard veut que l'histoire de Cheval de guerre trouve une résonance toute particulière dans l'histoire familiale de l'acteur Jeremy Irvine. L'interprète du personnage d'Alfred, le jeune homme attaché à son cheval, révèle cette anecdote : "Deux de mes arrière-grands-pères ont fait cette guerre. L’un était à Gallipoli et avait une jument baptisée Elizabeth à laquelle il était très attaché. J’ai vu le reçu montrant qu’il avait acheté le cheval à l’armée pour 28 livres, la même somme dont Albert dispose lorsqu’il essaye de racheter Joey à l’armée ! Quelle incroyable coïncidence !"
Double rôle
Pour incarner David Lyons, le rival d'Albert, Steven Spielberg a choisi l'acteur Robert Emms... Connu pour son rôle d'Albert dans la pièce de théâtre "Cheval de Guerre" !
L'entraînement
Pour être crédible à l'écran, Jeremy Irvine s'est plié à un entraînement intensif. A cheval jusqu'à dix heures par jour, l'acteur s'est exercé dans les écuries hébergeant les héros de Pur Sang, la légende de Seabiscuit et Prince Noir.
Quatorze chevaux différents
Pour le rôle du cheval principal, Joey, quatorze chevaux différents ont été utilisés par la production. Ils étaient entraînés ensemble, afin d'assurer leur symétrie, et chaque petite marque ou tache était reproduite sur tous les chevaux afin que la différence entre eux ne soit pas perçue à l'écran.
Le retour de Seabiscuit
Finder, le cheval "principal" du film Cheval de guerre est une véritable star équine. Cet acteur sur pattes était déjà le héros de Pur Sang, la légende de Seabiscuit.
Une équipe musclée
Pour le bon déroulement du tournage, Cheval de guerre a nécessité la présence de pas moins de 400 personnes sur le plateau. Par ailleurs, pour les séquences à cheval, une quinzaine de montures ont été utilisées. Steven Spielberg en possède lui-même une douzaine pour le plus grand plaisir de sa fille, même s'il avoue ne pas monter à cheval.
Spielberg dans l'enfer des tranchées !
Même si le décor récréant les tranchées a été aménagé spécialement pour permettre à l'équipe du film d'évoluer sans problème, les aléas climatiques n'ont pas empêché quelques petites péripéties. Steven Spielberg en a fait les frais. Le réalisateur raconte : "Il n’arrêtait pas de pleuvoir donc nous glissions et dérapions sans cesse. Tourner là-dedans était un enfer. Un jour, je me promenais dans les tranchées après une pluie torrentielle, l’eau était profonde d’environ 45 centimètres et j’avançais péniblement avec mes cuissardes de pêcheur. Tout à coup, je suis tombé dans un trou d’environ 2,40 mètres ! J’étais sous l’eau et c’est mon équipe qui m’en a sorti."
De vraies armes...
Dans un souci de réalisme, l'armurier Simon Atherton s'est procuré de véritables armes de la Première Guerre mondiale : "Nous avons trouvé des marchands et des collectionneurs auxquels nous avons emprunté des armes en état de marche mais que nous avons évidemment fait tirer à blanc. Par contraste, les soldats britanniques sont équipés de sabres qui sont la réplique du modèle Pattern 1908 et les officiers de sabres du modèle Pattern 1912. Pour obtenir la légèreté des sabres, nous les avons faits en bambou puis nous les avons chromés."
Comme un goût de western...
Si Cheval de guerre est avant tout une histoire d'amitié sur fond de guerre, le scénariste Richard Curtis souligne également une influence discrète, celle du western : "Je pense que Spielberg avait aussi en tête la tradition du western. Le récit commence dans une ferme charmante, où les gens tirent l’eau du puits et où il y a une oie sympathique, puis arrive brutalement le pressentiment que quelque chose d’affreux va se produire."
Quand l'Histoire prend vie...
Afin d'assurer la crédibilité de la grande séquence montrant des charges de cavalerie, Steven Spielberg a écouté les conseils de David Kenyon, un spécialiste du sujet. Le tournage de la séquence en question s'est avéré être un moment intense : "Avoir passé autant de temps à étudier la cavalerie dans les livres et la voir soudain devant moi a été un grand moment. La première fois que j’ai vu les cavaliers en uniforme, parfaitement équipés, avec les chevaux se comportant comme ils l’auraient fait à l’époque, cela m’a donné la chair de poule", se souvient Kenyon.
Des acteurs équins très surveillés...
"Aucun animal n'a été maltraité durant le tournage..." La protection des chevaux acteurs a été l'une des préoccupations de Steven Spielberg pendant les impressionnantes séquences de bataille. Une représentante de l’"American Humane Association" était présente sur le tournage. Elle décrit sa mission : "Nous avons constamment veillé à la sécurité et au bien-être des chevaux, qui ont été traités avec la plus grande douceur. Il était clair que Steven se souciait profondément des animaux et cela s’est reflété à tous les niveaux de la création du film."
Spielberg et le digital
Steven Spielberg est bien connu pour son goût pour le numérique et les incrustations. Mais pour Cheval de guerre, il a choisi de ne pas utiliser d’effets spéciaux pour les scènes de bataille. Et de préciser : "J'adore les images de synthèse à condition qu'elles soient utilisées pour de bonnes raisons. Je n'ai pas forcément envie de voir Casablanca ou Le Parrain en relief."
Une nouvelle guerre pour Spielberg
Steven Spielberg a déjà réalisé plusieurs films sur la Seconde Guerre mondiale (La Liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan, 1941, L'Empire du soleil), mais il ne s'était jamais penché sur la Première Guerre avant Cheval de guerre. Le cinéaste avoue qu'il n'avait aucun intérêt pour l'histoire de cette guerre avant de lire le roman de Michael Morpurgo. La productrice Kathleen Kennedy explique par ailleurs que cette guerre est très peu connue par les Américains.
Statistiques mortelles
Le cheval est l'espèce animale qui a payé le plus lourd tribut pendant la Première Guerre mondiale. Ils furent entre 4 et 8 millions à mourir. Du côté britannique, un million de chevaux ont été impliqués dans le conflit. Seuls 62 000 survécurent à l'issue de la guerre.
Un film de vacances
La sortie de Cheval de guerre aux Etats-Unis était prévue pour la mi-août 2011, mais une fois que le film était prêt et que toute l'équipe a pu le voir, Steven Spielberg lui-même était surpris du résultat, qui ressemblait, selon lui, à "un grand film de vacances". DreamWorks Pictures et Walt Disney Pictures ont donc décidé de repousser la date de sortie au 28 décembre 2011, en fonction des vacances de fin d'année.
Jeremy Irvine | Albert Narracott |
Peter Mullan | Ted Narracott |
Emily Watson | Rose Narracott |
Niels Arestrup | Grandfather |
David Thewlis | Lyons |
Tom Hiddleston | Capt. James Nicholls |
Benedict Cumberbatch | Maj. Jamie Stewart |
Celine Buckens | Emilie |
Toby Kebbell | Geordie Soldier |
Patrick Kennedy | Lt. Charlie Waverly |
Leonard Carow | Michael |
David Kross | Gunther |
Matt Milne | Andrew Easton |
Robert Emms | David Lyons |
Eddie Marsan | Sgt. Fry |