Doghousesmall
Doghouse
101959
Depeche Mode: 101
(1989)
DogstarDogstarDogstarDogstarDogstarDogstarDogstarDogstarDogstarDogstar

Stars: Depeche Mode
Director: D.A. Pennebaker, Chris Hegedus, David Dawkins
Language: English
Studio: EMI
Duration: 218
DVD Release: January 2005

C’est à Basildon en 1977 (dans l'Essex), que Vince Clarke et Andrew Fletcher, alors adolescents, décident de créer un groupe et centrer leur créativité sur un nouvel instrument, le synthétiseur, peu utilisé à l'époque à l’heure où le Royaume-Uni résonne au son du punk rock.

Ils sont rejoints dès 1978 par un ami de lycée, Martin L. Gore et fondent « Composition of sound ». Le groupe trouve en Dave Gahan, repéré lors d'un casting alors que ni Gore ni Clarke ne se voient comme chanteur principal, la voix que le trio recherchait. Ce dernier est d’ailleurs à l’origine du nouveau nom du groupe inspiré par une revue française : « Dépêche Mode »3. Les Anglais, désireux d'en comprendre la signification s'amusent à traduire ce nom par « Fast Fashion » ou bien encore « Hurry up fashion », commettant ainsi une erreur certaine de sens car ils confondent alors le terme « dépêche » ("dispatch" en anglais, mot d'ailleurs issu de l'ancien français) avec le verbe « se dépêcher » (« to hurry up » en anglais).

Leurs premières compositions se voient refusées par des maisons de disques qui n’apprécient guère la surcharge de synthétiseurs utilisés (instruments de prédilection du groupe à ses débuts).

Le temps de la construction : 1981-1983

Stevo Pearce, manager du groupe Soft Cell et fondateur du label Some Bizzare Records, les repère et sort le titre Photographic sur une compilation intitulée Some Bizzare Album (1981) où ils côtoient d'autres futurs groupes des années 1980 tels que The The et Soft Cell.

C’est lors d’un concert dans un club londonien que Daniel Miller repère le groupe et décide de le signer sous son nouveau label : Mute Records. En 1981, sort son premier single Dreaming Of Me suivi de New Life qui devient un succès en Angleterre, et enfin le tube international Just Can't Get Enough. Ces premiers titres sont extraits de l’album Speak and Spell dont les compositions sont principalement de Vince Clarke (Martin L. Gore n’y est l’auteur que de deux chansons). Les synthétiseurs y tiennent une place privilégiée sur fond de boîtes à rythme. Mais aussitôt le succès acquis, Vince Clarke quitte le groupe et part fonder le duo à succès Yazoo avec Alison Moyet (une copine du lycée de Basildon), puis l'éphémère The Assembly, se stabilisant finalement en 1985 en créant son groupe Erasure qui depuis sort toujours régulièrement des albums.

Depeche Mode devient alors un trio sans parolier, et son avenir paraît bien compromis. Il décide néanmoins de poursuivre l'aventure : Martin L. Gore est désormais l'auteur/compositeur du groupe qui recrute finalement Alan Wilder en 1982 sur petite annonce parue dans le Melody Maker4. Celle-ci demande un homme de moins de 21 ans et un véritable musicien. Wilder, qui triche sur son âge, est un pianiste expérimenté. Il est avant tout engagé pour assurer les lives, c'est la raison pour laquelle il ne participe pas à l'élaboration de A Broken Frame, deuxième album de DM qui paraît en 1982. Début 1983, paraît le single Get the Balance Right !, celui-ci propose un son plus mûr que les précédentes compositions de Gore, augurant un changement de direction musicale pour Depeche Mode.

L'apport artistique d'Alan Wilder est perceptible dans l'album Construction Time Again (1983) où il signe intégralement deux titres (The landscape is changing et Two minutes warning). Dans ce troisième opus du groupe, apparaissent les premiers samples nourris de la musique industrielle allemande et les sons deviennent plus travaillés. Quant aux paroles, elles prennent des tournures plus politiques : le tube Everything Counts traite par exemple, sur un mode ironique, des dérives du capitalisme.

Musique pour les masses : 1984-1989

L’ennui, la religion et le sexe deviennent les thèmes de prédilection des compositions de Martin L. Gore. Les albums Some Great Reward (1984) et Black Celebration (1986) confirment ses goûts pour la musique industrielle allemande (notamment Kraftwerk) qui nourrit les samples : bruits lourds et métalliques, percussions froides martèlent des titres comme Master and Servant, Blasphemous rumours ou Stripped ; mais c'est le 45 tours People Are People (extrait de Some Great Reward) qui permet à Depeche Mode de connaître un succès mondial (notamment aux États-Unis) en 1984/85. C'est à cette occasion que sort un mini album intitulé People Are People contenant le single du même titre (et d'autres chansons comme Get The Balance Right ! et Everything Counts) ; ce disque est réservé uniquement aux États-Unis, afin de mieux faire connaître sa genèse musicale au public américain, qui découvre alors le groupe.

Ce succès est renforcé par la parution mondiale, fin 1985, d'une première compilation officielle regroupant les singles édités depuis ses débuts, elle contient notamment le tube Shake The Disease sorti plus tôt dans l'année. En 1986, l'album Black Celebration assoit la réputation de DM au Royaume-Uni et lui donne le statut de groupe culte en Amérique du Nord, où Depeche Mode est considéré comme une formation underground ; alors qu'elle est parfois perçue comme "commerciale" en Europe (ses singles sont édités en une multitude de remixes, pouvant accroître leurs ventes). Cela dit, l'approche électronique et expérimentale du groupe permet de développer de nombreuses variations de ses titres. DM collabore avec de nombreux arrangeurs/producteurs et DJs et offrent à ses fans une multitude de reflets sonores.

Le groupe sort un album par an et sa popularité s’accroît de manière importante. Cependant, le désir de s’affranchir de l'image de garçons coiffeurs à synthés, que certains critiques attribuent aux membres de DM, se fait sentir. C’est notamment pour cette raison qu’ils sollicitent le photographe hollandais Anton Corbijn pour refaçonner leur image. À partir de 1986, son intervention sur les clips et les photographies du groupe devient déterminante pour son imaginaire visuel. « Corbijn joue la carte d'une esthétique glacée à la manière d'un Wim Wenders ou d'un Werner Herzog. Systématiquement tournés en noir et blanc, les clips du Hollandais renvoient du groupe une image sans doute encore un peu figée mais débarrassée de tout contenu racoleur »5.

1987 marque une étape de plus dans la carrière de Depeche Mode. L'unique album du groupe enregistré en France aux studios Guillaume Tell (à Suresnes) se concrétise sous la houlette de David Bascombe – Daniel Miller et Gareth Jones préférant s'éclipser. La nouvelle approche musicale du groupe donne naissance à Music for the Masses, lequel s'ouvre sur Never Let Me Down again, un rock synthétique virant à l'onirisme noir, qui deviendra avec le temps l'hymne des concerts de Depeche Mode à travers le monde. Il donne le ton d'un album abouti qui entre pour la première fois de l'histoire du groupe dans le Top 40 américain, et devient "disque de platine". « De machine à tubes, Depeche Mode est définitivement passé au statut de groupe culte »6. L'album et ses singles (Strangelove, Never Let Me Down Again et Behind The Wheel) connaissent au niveau mondial, des scores de ventes très importants, faisant de Depeche Mode l'un des groupes les plus en vue du moment (avec U2, The Cure ou encore INXS). Cependant, et paradoxalement, cet album et ses singles ne reçoivent pas un aussi bon accueil dans le pays d'origine de DM, l'Angleterre.

Ce succès international autorise une grande tournée qui passe notamment par les États-Unis et que le cinéaste américain D.A. Pennebaker immortalise dans le documentaire 101, filmé le 18 juin 1988 au stade Rose Bowl de Pasadena devant 70 000 spectateurs7. Depeche Mode est devenu « le premier groupe de pop électronique à pouvoir remplir un stade »8. Le titre 101 (suggéré par Alan Wilder9) fait allusion aux 101 concerts donnés pendant cette tournée. Le documentaire de Pennebaker suit en parallèle un groupe de huit fans transportés pendant dix jours à travers les États-Unis dans un autobus fourni par la production, ainsi que le groupe lors de ces mêmes déplacements, des interviews, et lors de ses concerts. Un live intitulé également 101 sorti en mars 1989 devient « disque d'or en France en vingt-quatre heures [...] [et] offre au groupe son meilleur score de ventes en Angleterre depuis trois ans »10.

Violator et consécration mondiale : 1989-1992

Depeche Mode connaît désormais un grand succès commercial, tout en finissant de convaincre une presse jusqu'alors plutôt réservée. Sitôt leur tournée 101 achevée, Martin L. Gore soumet ses nouvelles compositions de ce qui sera leur album le plus célèbre à ce jour.

En 1989, les quatre musiciens rentrent en studio à Milan pour travailler sur les maquettes très épurées de Martin L. Gore. David Bascombe n'étant pas disponible, le groupe fait alors appel au producteur Flood et enregistrent Violator où l’on retrouve les titres Personal Jesus, Policy Of Truth, World In My Eyes, Halo, Waiting For The Night et surtout le single qui reste l'un des plus célèbres du répertoire de DM, et son plus gros hit à ce jour : Enjoy the silence. Initialement composé comme une ballade (la démo minimaliste de Martin Gore était composée sur un harmonium), Flood et Alan Wilder y ont tout de suite décelé un fort potentiel : ils ont alors demandé à Gore de composer une ritournelle mélodique supplémentaire à la guitare (qui sera déclinée à différents octaves et jouée également aux claviers), le rythme fut accéléré et un soin tout particulier fut apporté à la production de la chanson (pour preuve, le titre est le seul qui fut mixé par Daniel Miller et Flood et non par le DJ français François Kevorkian qui mixa le reste de l'album).

Le premier extrait de l'album, Personal Jesus, paraît sur les ondes dès août 1989, et détone. Avec une chanson rock construite autour d'un riff de guitare blues (façon John Lee Hooker), Depeche Mode est là où on ne l'attendait pas. Cet inattendu mélange au rythme lourd, à la mélodie simple et marqué d'un slogan – davantage qu'un refrain – « Reach out and touch faith » donne le ton. Ne perdant pas de vue le champ d'expérimentation électronique, Personal Jesus se conclut par une phrase instrumentale où les programmations semblent livrées à elles-mêmes, percutées par un rythme lourd. Ce titre est une idée de Gore qui, en lisant une biographie d'Elvis, a appris que Priscilla Presley appelait son mari « mon Jésus personnel ». Par ailleurs les couplets, évoquant une conversation téléphonique « lift up the receiver I'll make you a believer », font en fait écho à l'existence aux États-Unis d'une ligne téléphonique où l'on pouvait joindre un prêtre pour se confesser.

Mute n'espérait pas un tel engouement pour Personal Jesus, qui connaît un grand succès international (notamment en Europe et aux États-Unis), misant davantage sur la sortie d'Enjoy The silence, prévue stratégiquement au moment de la parution de l'album, début 1990. Propulsé par des ventes records de ses singles, Violator devient l'album le plus connu du groupe, écoulé à quelque 13 millions d'exemplaires à ce jour (dont plus de 4 millions pour les seuls États-Unis). Lors d'une journée de promotion à Beverly Hills le 20 mars 1990, 10 000 fans se pressent pour obtenir un autographe. Au bout d'une heure, les vitres de la boutique où se trouve le groupe cèdent sous la pression et les autorités, craignant une émeute, « envoient sur place plusieurs hélicoptères [et] quatre divisions de police » pour évacuer la foule11.

De la lumière aux ténèbres : 1993-1996

Après l’immense succès de Violator, DM revient avec l'album Songs of Faith and Devotion, en 1993. I Feel You, Walking in my shoes, Condemnation et In your room sont des titres encore plus rock, plus bruts, le tout produit de nouveau par Flood et Wilder. Choristes de gospels et sections de cordes interviennent sur un album que le groupe sait très attendu. Le succès est à nouveau au rendez-vous (le disque se classe dès sa sortie n°1 des ventes en Angleterre ainsi qu'aux États-Unis), cependant il est à mitiger. Le premier extrait I feel you ne marche pas autant aux États-Unis que sur le continent européen (où il devient l'un des singles les mieux classés de l'histoire du groupe), Depeche Mode décide alors de promouvoir la face B du maxi-single, One caress, sans grand résultat. C'est surtout en Europe que l'album connaîtra ses meilleures ventes.

La tournée qui suit, « Devotional Tour » puis « Exotic Tour », qui dure quatorze mois s’avère très éprouvante12 : énièmes tensions au sein du groupe, prises excessives de drogues et d'alcool, et Fletcher, victime d’une dépression, est remplacé pour quelques dates13.

Le bilan au milieu des années 1990 n'est guère réjouissant malgré leur immense popularité : Gahan est devenu un véritable junkie vivant presque avec ses dealers, Gore s'isole, et Fletcher essaie de maintenir la cohésion d'un groupe qui voit l'un de ses membres quitter l'aventure. En effet, estimant que son travail n’est pas reconnu à sa juste valeur et éprouvé par les tensions qu’il ressent au sein du groupe, Alan Wilder décide de le quitter en 199514. Il décide de se consacrer à plein temps à son projet solo Recoil. Le groupe perd son pilier technique et créatif.

La même année, Dave Gahan est hospitalisé à la suite d'une tentative de suicide15. Rétabli, il retrouve les deux membres restants début 1996 pour enregistrer un nouvel album mais, victime d’une overdose peu de temps après et condamné par la justice californienne à un an de mise à l'épreuve, il entreprend une nouvelle cure de désintoxication16.

Le renouveau : 1997-2002

En 1997, Depeche Mode réapparaît avec le single Barrel of a Gun, qui annonce la sortie d'Ultra, un album du « retour sur certains acquis, un pont solide entre les recettes du passé et les opportunités du présent »17. Le producteur Tim Simenon est aux commandes et assure la continuité. Pour mener à bien la production, il fait appel à toute son équipe studio (ses acolytes de Bomb The Bass) pour pallier l'absence d'Alan Wilder qui occupait une place essentielle lors des précédents enregistrements studio. Les ventes d'Ultra sont bonnes, il se classe n°1 dans plusieurs pays dont l'Allemagne et l'Angleterre, et dans le Top 5 aux États-Unis.

En 1998, le groupe sort une compilation The Singles 86-98, assortie d'un single inédit (Only when I lose myself), ainsi qu'une réédition de The Singles 81-85. « Le disque réaffirme (si besoin est) l'importance "historique" acquise par le groupe au cours de la dernière décennie tout en lui offrant la légitimité d'un retour sur scène »18. Une tournée de soixante-cinq dates, baptisée « Singles Tour », est organisée, et le public est au rendez-vous19.

En 2001, Depeche Mode revient avec l'album Exciter, qui se classe très rapidement en tête des ventes dans différents pays20 et hormis « quelques commentaires sévères, la majorité des critiques rock saluent la sortie d'Exciter avec le respect traditionnellement alloué aux intouchables de la pop »21. Une tournée de quatre-vingt dates, baptisée « Exciter Tour », est organisée22.

Un nouvel élan : 2003-2010

En 2003, Martin L. Gore et Dave Gahan sortent respectivement leurs propres albums solos (Counterfeit² et Paper Monsters, ce dernier faisant son petit effet dans les charts internationaux) avant de se retrouver en janvier 2005 pour enregistrer Playing The Angel, qui constitue pour le groupe une nouvelle étape dans sa carrière, et un album salué par la critique pour lequel Dave Gahan, enhardi par son récent succès en solo, signe ses premières chansons (dont les musiques sont co-composées avec Christian Eigner et Andrew Philpott). En sollicitant Ben Hillier à la production (qui avait collaboré avec Blur), DM persiste à se forger un son drainant des guitares saturées et des synthétiseurs hors d'âge.

Quelques mois après la sortie de l'album, Depeche Mode se lance dans une nouvelle tournée mondiale, la plus grande de leur carrière : « Touring the Angel ». La tournée comporte 123 concerts dans 33 pays différents.

En 2006 sort une compilation intitulée Best Of : volume 1 (sur laquelle figure l'inédit Martyr, issu des chutes de Playing The Angel) puis en 2007 un nouvel album solo de Gahan, Hourglass, qui n'est pas suivi d'une tournée.

En mai 200823, Depeche Mode entre en studio pour enregistrer un douzième album, intitulé Sounds of the Universe qui sort le 20 avril 2009. Leur douzième album dissimule derrière son titre pompeux des sonorités audacieuses mettant en valeur les mélodies de Gore, mais aussi celles de Dave Gahan (toujours aidé par Eigner et Philpott pour la musique), obtenant ainsi définitivement sa légitimité d'auteur (qu'il avait entamé sur le précédent album ainsi que sur son album solo Hourglass). Ben Hillier (qui était déjà aux manettes du précédent album) en a assuré la production. Le premier extrait, « Wrong », est un single martial aux sonorités synthétiques massives, sans réel refrain (il se rapproche en cela de I Feel You) où Gahan scande le portrait d'un anti-héros à qui rien n'a jamais souri dans son existence. Le deuxième single, "Peace", est une ballade électronique sirupeuse qui divise les amateurs du groupe, qui semblent se chercher un nouvel hymne pour ses concerts.

Une tournée, baptisée « Tour of the Universe 2009 » débute par un warm-up le 6 mai 2009 à la Rockhal d'Esch-sur-Alzette (Luxembourg) et inclut un concert au Stade de France le 27 juin 2009, un autre au Zénith de Nancy le 28 juin 2009, à Carcassonne le 6 juillet, à Lyon et à Liévin. Pour la Belgique, Depeche Mode est la tête d'affiche de l'édition 2009 du festival TW Classic Werchter se déroulant le 20 juin. Pour la Suisse, 3 concerts sont prévus, deux à Zurich et l'autre à Genève le 10 novembre 2009. La conférence annonçant cette tournée a lieu le lundi 6 octobre 2008 au Stade olympique de Berlin où le groupe joue le 10 juin 2009 devant 68 000 personnes.

Le début de cette tournée est marqué par l'annulation de plusieurs dates en raison de l'hospitalisation du chanteur Dave Gahan. En effet, quelques minutes avant de monter sur scène à Athènes (le 12/05/09, 2e véritable concert de la tournée), il est pris d'une violente gastro-entérite. Plus tard, les médecins vont déceler une tumeur bénigne à la vessie, et le groupe ne reprendra la route que début juin, annonçant des reprogrammations de certaines dates annulées et d'autres dates additionnelles pour l'hiver 2009 et début 2010, notamment au POPB (palais omnisport de Paris-Bercy) les 19 et 20 janvier 2010. Les concerts de Porto et Séville (11 et 12 juillet) font également l'objet d'annulation en raison d'une blessure à la jambe de Dave Gahan.

Mais le véritable événement de cette tournée survient le 17 février 2010 lors d'un concert de charité organisé au Royal Albert Hall à Londres quand Alan Wilder rejoint le groupe sur scène le temps d'un titre. Wilder n'était plus apparu sur scène avec le groupe depuis 1994, l'année précédant son départ de DM. La sortie du DVD de la tournée nommé "Tour Of The Universe : Barcelona 20/21.11.09" sort le 8 novembre. Des rumeurs indiqueraient également la sortie d'un album Remix pour le début de l'année 2011.


Depeche Mode
Media: DVD