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Le génocide voilé : Enquête historique
(2008)
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Author: Tidiane N'diaye
Publisher: Editions Gallimard
Pages: 253
ISBN: 9782070119585
Genre: Franc-Maçonnerie
Format: Broché

Voilà un livre dangereux. L'éditeur prend des risques à rappeler que pendant 13 siècles, les Arabes ont razzié l'Afrique et déporté des millions de noirs vendus comme esclaves. L'auteur et l'éditeur devraient naturellement subir d'ici peu une pression intellectuelle comme celle qui a condamné il y a quelques mois Sylvain Gougenheim, l'auteur d'"Aristote au Mont Saint-Michel", coupable d'avoir affirmé que l'Europe ne devait pas tout aux arabes. Il est donc urgent d'acheter ce livre "Le génocide voilé : Enquête historique" et de méditer sur l'étendue de la catastrophe. Oui, vraiment, Tidiane N'Diaye et Gallimard ont pris un sérieux risque avec ce livre palpitant, merveilleusement bien écrit et superbement documenté. Bravo l'auteur ! Courage !

Titre : Le génocide voilé. Enquête historique
Auteur : Tidiane N'Diaye
Paru le : 17/01/2008
Editeur : GALLIMARD
Isbn : 978-2-07-011958-5 / Ean 13 : 9782070119585

Biographie de Tidiane N'Diaye (source EVENE)

Economiste et cadre de l'INSEE (Institut National de la Statistique et des
Etudes Economiques)Guadeloupe, Tidiane N'Diaye est également directeur de
recherche à Sup de Co Caraïbes. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les
civilisations négro-africaines qu'il essaie de mieuxfaire connaître et de
nombreuses études sur les départements français d'Amerique, d'un point de
vue économique et social. Il est notamment l'auteur de 'Mémoire d'errance',
un essai décrivant la longue marche des peuples noirs, de l'Egypte antique à
nos jours. En 2008, Tidiane N'Diaye sort 'Le Génocide voilé', un ouvrage à
la fois historique et actuel où il réécrit l'histoire africaine.

quelques extraits du livre Le génocide oublié de Tidiane N'Diaye :

Sous l'avancée arabe, des millions d'Africains furent razziés, massacrés ou
capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des
conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à
partir des comptoirs à chair humaine de l'Afrique orientale.
Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui
islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de
la foi et les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrées en
contrées, le Coran d'une main, le couteau à eunuque de l'autre, menant
hypocritement une «vie de prière», ne prononçant pas une parole sans
invoquer Allah et les hadiths de son Prophète.

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Stanley constata que dans certaines régions d'Afrique, après leur passage,
il ne subsistait guère plus de 1% de la population. Dans le Tanganyika, les
images des horreurs de la traite étaient visibles partout. Nachtigal, qui ne
connaissait pas encore la région, voulut s'avancer jusqu'au bord du lac.
Mais, à la vue des nombreux cadavres semés le long du sentier, à moitié
dévorés par les hyènes ou les oiseaux de proie, il recula d'épouvante.
Il demanda à un Arabe pourquoi les cadavres étaient si nombreux aux environs
d'Oujiji et pourquoi on les laissait aussi près de la ville, au risque d'une
infection générale. L'Arabe lui répondit sur un ton tout naturel, comme s'il
se fût agi de la chose la plus simple du monde: «Autrefois, nous étions
habitués à jeter en cet endroit les cadavres de nos esclaves morts et chaque
nuit les hyènes venaient les emporter: mais, cette année, le nombre des
morts a été si considérable que ces animaux ne suffisent plus à les dévorer.
Ils se sont dégoûtés de la chair humaine.»

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Il serait grand temps que la génocidaire traite négrière arabo-musulmane
soit examinée et versée au débat, au même titre que la ponction
transatlantique. Car, bien qu'il n'existe pas de degrés dans l'horreur ni de
monopole de la cruauté, on peut soutenir, sans risque de se tromper, que le
commerce négrier arabo-musulman et les jihâd provoqués par ses impitoyables
prédateurs pour se procurer des captifs furent pour l'Afrique noire bien
plus dévastateurs que la traite transatlantique. Et ce, encore sous nos yeux
aujourd'hui (janvier 2008), avec son lot de massacres, avec son génocide à
ciel ouvert.

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L'esclavage étant validé et institutionnalisé par l'Islam, il eût été impie
chez les Arabes de le remettre en cause. «L'esclavage en terre d'Islam reste
un sujet à la fois obscur et hypersensible, dont la seule mention est
souvent ressentie comme le signe d'intentions hostiles», notait ainsi l'historien
Bernard Lewis.

Ces Arabes commettaient les pires crimes en Afrique, mais pensaient qu'ils n'en
restaient pas moins fidèles aux principes de l'Islam, qui autorisent l'esclavage.
Leurs actions étaient favorisées par les moeurs et encouragées par des
traditions religieuses qui, à leurs yeux, étaient plus fortes que toutes les
lois de la terre. Ils n'avaient donc à cacher leurs crimes qu'aux croiseurs
européens, puisque leurs gouvernements les approuvaient entièrement.