4 ans qu'on l'attendait, la voilà, la suite de l'excellent premier cycle de Murena.
Le tome 5, "la déesse noire" se laisse lire, comme le début de l'aventure, avec beaucoup de plaisir, et avec l'impottoyable envie d'en savoir plus, d'avancer le temps. La tragédie se noue doucement, petit repoche dans ce tome, peut-être ici trop doucement.
Graphiquement, les commentaires qu'on pourrait formuler sont toujours plus ou moins les mêmes : de loin, une impression de précision, des corps beaux, sensuels, bestiaux, des personnages expressifs, un trait au final agréable de près, des dessins parfois limites, mais toujours est-il que c'est extrèmement efficace, et que l'on cerne sans difficultés les enjeux ... les détails, les expressions.
Pour ce qui est du scénario, c'est un début, point de chose exceptionnelle, la folie de Néron couve doucement, de nouveaux personnages entrent en scène (Pierre. Son introduction dans la série est le seul bémol que je mettrais), Popée tisse sa toile, Acté la discrète reste délicate... Muréna vit, aime... (mais ne fait pas grand chose dans ce tome)...
Vivement la suite, il s'agit là d'un tome de transition.